CADCA Éditeur 22 avril 2016
ARTICLE DE BLOGUE

CADCA représente les coalitions à la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies

Au fond, CADCA s’engage à défendre le droit humain à une vie saine. Et nous pensons que la clé pour y parvenir est de bâtir des communautés sûres, saines et sans drogue. C'est pourquoi, depuis 23 ans, nous en faisons notre mission. Et heureusement, nous sommes suffisamment appréciés pour être invités à la table internationale pour discuter de l’importance d’une approche communautaire pour prévenir et réduire la consommation de drogues illicites. Ce fut un honneur et une immense responsabilité d'assister à la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) à New York cette semaine.

Une voix qui a trouvé un écho parmi les participants à l'UNGASS était celle d'Eliane Prado Marcondes, membre vétéran de la coalition brésilienne. Le membre du CADCA s'est adressé à la société civile lors de la séance plénière de jeudi.

Marcondes représentait l'Association Pro Coalitions du Brésil, une organisation faîtière partenaire de CADCA. Elle a parlé à l'ONU de ses expériences en aidant à établir des coalitions dans tout son pays. Elle a appris ce que tous les membres de notre coalition aux États-Unis ont appris : « Nous devons créer des solutions locales aux problèmes locaux. »

Les remarques de Marcondes ont porté sur le fait que ses concitoyens brésiliens disposent de très peu de moyens de prévention contre la toxicomanie et d'un système de traitement qui ne répond pas à leurs besoins. Selon une étude de l'Université de São Paulo, son pays compte plus d'un million d'utilisateurs de crack. Elle estime que nous devons continuer à augmenter les ressources consacrées à la prévention de la consommation de drogues et reconnaître que la prévention en vaut la peine.

Les dirigeants du monde semblent être d’accord. Par exemple, lors de la séance plénière d'ouverture de mardi, Werner Sipp, président de l'Organe international de contrôle des stupéfiants, a déclaré à l'auditoire que le problème mondial de la drogue touche toute l'humanité et que les conventions n'ont jamais appelé à une guerre contre la drogue ni à des politiques répressives. M. Sipp a appelé à une approche équilibrée, fondée sur des données probantes, qui réduise la demande et empêche les jeunes de s'initier.

Tout comme Marcondes l'a expliqué, les experts mondiaux en matière de drogues savent que le changement prend du temps. Les coalitions et la CADCA savent qu’aborder la réduction de la demande de cette manière permet d’économiser de l’argent, bien sûr, mais surtout, de sauver des vies.

Le mois dernier, la CADCA s'est également jointe aux dirigeants de plus de 50 pays pour discuter de l'importance de maintenir le Conventions des Nations Unies sur les drogues lors de la 59e session de la Commission des stupéfiants des Nations Unies à Vienne, en Autriche. CADCA est l'une des rares organisations non gouvernementales (ONG) basées aux États-Unis à bénéficier du statut consultatif auprès de l'ONU et à être membre du Comité des ONG de Vienne.

Notre monde est confronté à un problème de drogue, qu'il s'agisse du crack au Brésil ou des opiacés et de l'héroïne ici, chez nous. La CADCA continuera de s'efforcer d'éduquer les dirigeants à tous les niveaux sur la nécessité d'une approche véritablement globale pour faire face au problème mondial de la drogue et sur l'importance d'avoir la prévention primaire au cœur, ici et à l'étranger. Et nous, à la CADCA, sommes reconnaissants que les dirigeants de l'UNGASS réaffirment leur soutien et leur engagement envers les buts et objectifs des trois conventions des Nations Unies.

Le général Dean est président-directeur général de CADCA

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